Introduction : « Le sourire d'une personne change tout. Nous voulons que son bonheur, mais finalement tout n'est pas comme on le voudrait. Tout ce fini vite aussi vite que ça a commencé. Nous ne savons jamais quand cela va prendre fin, mais nous le savons. Le rêve est comme ça aussi. Il commence parfois bien, mais parfois tout ce fini mal. Je vais vous raconter mon rêve. Qui n'est pas un rêve en fait, mais un cauchemar. »
Premier chapitre - Présentation de la famille de Zinovia :
Mais avant une rapide présentation des personnes présentes. Un homme la trentaine, grand, brun, mince. Il est chef d'une grande entreprise qui marche bien. Il se nomme bidule machin. Une femme est aussi présente, la trentaine aussi, de taille moyenne, les cheveux longs et blonds. Madame est maîtresse d'école. Tous les deux sont d'origine Russe. Ils vivent en Russie depuis qu'ils sont nés, mais ces jeunes gens voudraient bien apprendre d'autres cultures. Voir d'autre pays, ils voudraient des enfants aussi. Ils sont tous les deux mariés et ils ne se voient que très rarement le soir, mais ils sont heureux. Surtout quand les vacances arrivent. Ils ont plus de temps à eux. Le mari du nom de Bidule, peut se permettre de prendre ces congés. Un associé reprend souvent l'entreprise quand celui-ci veut des vacances en même temps que sa femme qui elle a les vacances en même temps que tous les enfants. Ils partent souvent dans un pays. Le Japon. Ils adorent ce pays, ils voudraient bien vivre là-bas, mais pour l'instant, ils ne peuvent pas. Pendant trois ans, ils ont essayé d'avoir une enfant, mais en vint. La jeune femme faisait toujours des fausses-couches. Mais un jour, elle finit par avoir un bébé. Neuf mois d'attente. C'était vraiment terrible comme épreuve, car chaque jour, elle avait cette impression qu'elle allait perdre son bébé à force d'avoir eu des fausses-couches son corps n'était pas vraiment en état pour avoir un vrai bébé en bonne santé, mais tout se passa très bien à part cette impression très peu joviale à vrai dire. La vie n'était pas très gentille parfois, surtout avec cette famille. En effet, notre mademoiselle au surnom de Lapine (À ceux qui comprendront ce surnom ♥). N'avait plus de soutien familiale. Ses parents lui avaient tourné le dois sous prétexte que celle-ci ne devait pas avoir d'enfant, si elle n'avait pas un métier mieux payé. Ses quatre frères et ses deux sœurs aussi ne lui parlaient plus. Elle était, comme qui dirait, orpheline. Elle ne pouvait compter que sur son mari et ses amis qui étaient présents pour elle pour les moments compliqués. Quand l'enfant est né. Ce fut comme un soulagement dans toute la pièce. Ils avaient enfin leur enfant tant voulu. Zinovia était née. J'étais née.
Second chapitre - Début du rêve :
Ma vie n'a pas été d'une grande joie, mais elle n'était pas vraiment d'une grande tristesse. En fait je ne sais pas comment je pourrais nommer ma vie. Je sais juste que dans mon cauchemar, ma famille était présente. J'étais fille unique, et même dans mes rêves, je l'étais. Je n'avais pas de frère caché. Je n'avais rien. Juste une fille banale, au mental un peu dérangé. Héhé oui, je n'étais pas totalement «normal» aux yeux des médecins. Problème de santé ? Problème mental ? Va savoir. Ils ne pouvaient rien dire, alors que je venais de naître. Dans mon début de rêve, mes parents m'aimaient beaucoup d'ailleurs même dans mon cauchemar mes parents m'aimaient, mais ils n'étaient plus aussi présents. Je crois que quand je voyais le bébé que j'étais dans mon rêve, je n'étais pas présente réellement dans la pièce. Personne ne me voyait. J'étais comme un fantôme.
Les trois premiers mois de ma vie en tant que bébé n'était guère très active. J'étais un bébé tranquille sans trop de visite sauf du côté de mon père, ce qui était drôle dans ce rêve, c'est que le bébé qui était censé être moi, n'avait pas le même prénom que moi. Est-ce que ce rêve me représentait vraiment ? Pourtant, les éléments de ce rêve, la maison, les parents, les meubles. Tout était comme chez moi. Est-ce une façon de dire qu'il y avait un autre bébé ? Ou tout simplement des souvenirs cachés dans mon esprit ? Sûrement ou était-ce mon ancien prénom ? Peut-être, je ne pouvais pas le dire. Si c'était vraiment ma vie, si c'était un autre bébé que moi, je pense que sa vie n'allait pas vraiment être joyeuse ou peut-être l'inverse, je ne sais pas vraiment. Je ne pouvais pas le dire à l'époque. Est-ce que je peux vous le dire maintenant ? Ahaha, je voudrais bien, mais écoutez avant de poser des questions, sinon ce n'est pas drôle. Comme je le disais les parents n'étaient pas trop là. Le père était souvent dans son bureau loin de tout le monde, il ne rentrait que le soir, mais quand il était là, il était d'une grande aide. Il faisait la cuisine, le ménage, tout ce que la jeune mère n'avait pas pu faire dans la journée et après on dit que les femmes ne sont bonnes qu'à faire le ménage ? Eh bien, lui, il ne serait pas d'accord.
La mère dormait souvent donc la petite qui était censée être moi ne faisait pas grand chose. En grandissant la jeune petite Russe avait changé de prénom. Elle se nommait donc comme moi. C'est là que j'ai fait le lien, j'avais grandi en faisant en sorte de me débrouiller seule, car ma mère disait souvent que je me devais de me débrouiller pour ne pas encombrer les autres avec le fait que je ne sache rien faire. Donc la cuisine, le ménage, lire, écrire. J'ai appris assez vite et j'étais donc déjà douée étant petite, mais je ne voulais pas trop le montrer non plus. Sinon personne n'allait vouloir de moi. J'ai reçu une peluche. Un joli petit pingouin que je garde toujours avec moi d'ailleurs. Vous voulez le voir ? Je l'ai nommé Tayu. Mais vous savez les vies en roses n'existent pas vraiment... Tout fini, comme tout commence.
Dernier chapitre : Fin du rêve, début de cauchemar.
Mon père devint alcoolique. Pourquoi ? Je ne sais pas vraiment, je crois que les affaires allaient très très mal, ce n'était pas vraiment une chose qui pouvait s'arrêter directement. Il fallait du temps pour que les affaires reprennent, mais moi, je ne pouvais rien faire. Je n'étais pas dans le pouvoir de changer le monde. Ma mère avait trouvé un boulot assez bien payé. Elle ne pouvait pas le nier. Il était presque aussi important que celui de mon père, mais elle était donc souvent en déplacement. Je devais rester avec mon père pour ne pas qu'il fasse de bêtise. C'est à ce moment-là que je me suis mise à parler à ma peluche Tayu. Je ne suis pas folle docteur, je me suis juste fait un ami pour ne pas me sentir seule à l'époque et pour pouvoir me sentir en sécurité quand mon père faisait n'importe quoi. Je sais que je n'aurai pas du m'en faire un ami et en parler aux autres, mais c'était le seul moyen de me sentir protéger quand je voyais d'autres personnes. La population, ce n'est pas mon truc, surtout quand on change de pays. Donc en fait, ma mère s'est faite mutée au Japon, mais mon père buvait toujours autant, maintenant, il n'est plus là. Enfin, je veux dire, il n'est plus à la maison, mais là l'hôpital. Je vais souvent le voir, mais en attendant, je dois aussi aller en cours et vu que je suis douée pour certains instruments et le chant, ma mère m'a envoyé dans le pensionnat Vocaloid. Je ne suis pas folle comme je vous l'ai dit. Je n'ai juste jamais eu d'ami, donc ma peluche Tayu m'est très précieuse. Si cela personne ne peut le comprendre, je m'en contre-fiche. J'espère que dans ce pensionnat, ils vont le comprendre.
En dehors de chez le docteur :
Ah oui, je ne vous ai pas dit ? Je ne le dirai sans doute jamais au docteur, mais c'est pour mon bien, je ne l'ai jamais dit à personne d'ailleurs. Vous allez être la première personne à le savoir.
Je ne vais pas dans ce pensionnat parce que je sais chanter ou autres comme je l'ai dit. En fait je vais dans ce pensionnat, car j'ai une malédiction. Vous allez sans doute pas me croire, vous allez sans doute dire que je mens, mais dite vous bien une chose. Dans ce monde il y a des choses que certaines personnes ne peuvent pas voir, car leur esprit n'est pas ouvert au monde extérieur. Mais revenons à nos moutons.
Je n'ai pas eu beaucoup d'amis pour les raisons citer plus haut, mais aussi à cause de cette malédiction, oui qui voudrait rester avec une enfant qui est maudite ? Qui peut sans doute vous faire du mal, si jamais ça dérape. Moi-même parfois je me fais peur... Mais il faut dire que je m'y suis habituée, mais sans doute pas mes parents...
Voulez vous savoir ce que j'ai ? Voulez-vous savoir pourquoi j'aime autant Tayu ? Si je le disais au docteur, je serai sûrement dans un asile...D'ailleurs vous même vous voulez sans doute me mettre dans un asile avec ce que je viens de vous dire.
Oh. Tayu n'est pas content, pardonnez-moi, je dois y aller.
Moi folle ? Non, je suis juste maudite.